Dans le cadre du partenariat signé en 2004 entre Amnesty International et la CFDT, une campagne de signature d’une pétition est ouverte. Il s’agit d’interpeller le président de la République populaire de Chine sur la question de la liberté syndicale dans son pays.

Une démarche qui se fonde sur la situation de deux ouvriers, emprisonnés depuis 2002 suite à leur protestation contre les pratiques de corruption qui ont entraîné la faillite, le non-paiement
des salaires puis la fermeture de l’usine Ferro-Alloy.

Les conditions de détention de ces deux ouvriers, condamnés à 4 et 7 ans d’emprisonnement pour subversion, font aujourd’hui craindre pour leur vie. Avec nos signatures, nous devons faire bouger les autorités chinoises et obtenir leur libération.

Rappelons que la Chine, qui s’affiche à l’Organisation mondiale du commerce comme aux Jeux olympiques, n’a toujours pas ratifié les conventions de l’Organisation internationale du travail relatives à la liberté syndicale et la négociation collective…